Club de conversation française
Vue d’ensemble du club
Le club de conversation était un club francophone en ligne qui s’est réuni pendant une heure une fois par semaine pendant cinq semaines consécutives, de février à mars 2022. Pendant les réunions, nous parlions entièrement en français et jouions à une série de jeux dramatiques différents qui pouvaient être adaptés à différentes classes et différents niveaux scolaires. Parmi les activités proposées, citons : cercle intérieur/extérieur, canot de sauvetage, mini-débat, histoire en une phrase, création d’annonces quotidiennes, etc. Les participants ont également eu accès à un dossier partagé contenant différentes ressources linguistiques et pédagogiques qu’ils pouvaient consulter. Dans le club, les participants ont discuté des différentes façons d’adapter et d’intégrer les activités auxquelles ils ont participé dans leurs propres stages et classes de FLS.
Le club de conversation a été conçu pour répondre à la nécessité d’une plus grande pratique linguistique pour les candidats à l’enseignement. Les candidats à l’enseignement aussi bien que les professeurs l’ont demandé. En outre, il a été conçu dans l’idée de créer des activités que les candidats à l’enseignement pourraient intégrer dans leurs salles de classe pour les aider à développer simultanément leurs CP et leur CL. Enfin, le PC constituait une dimension importante du club, qui était fondé sur le partage et le travail en commun.
Participants
Les participants venaient tous de l’Université York, à l’exception d’un ancien étudiant de l’Université York. Les participants semblaient tous être des femmes, à l’exception d’une personne (il ne leur a pas été demandé d’indiquer leur sexe). Trois personnes semblaient appartenir à une minorité raciale (il ne leur a pas été demandé d’indiquer leur race). La participation a varié d’une semaine à l’autre, avec généralement une dizaine de personnes. Lors d’une session, où l’heure a dû être déplacée, il n’y a eu que quatre participants. Les participants ont reçu une carte-cadeau de 10 $ par séance et un certificat s’ils assistaient à quatre des cinq séances. Seules 5 personnes ont reçu un certificat.
Impact et rétroaction des participants
Les participants ont remercié notre animateur et ont déclaré qu’il avait été très serviable et amusant. L’un d’entre eux a déclaré qu’il s’agissait de son projet pilote préféré et qu’il le recommanderait à tous les autres. Ils ont vraiment apprécié l’espace et la possibilité de parler français en dehors de la salle de classe. Ils ont dit que cela avait eu un impact positif sur le développement de leur parler spontané en français et sur l’utilisation d’activités pour cibler certains objectifs linguistiques. Si vous planifiez un atelier ou un club comme celui-ci, il serait recommandé d’avoir un objectif de grammaire par session, car cela aide non seulement les étudiants à améliorer leur français, mais peut aussi leur montrer comment utiliser la langue de manière authentique avec les étudiants.
« Ce sont des activités que je peux imaginer incorporer dans ma propre classe. »
En participant aux jeux et aux activités qu’ils pourraient faire avec les élèves, ils ont compris où ils auraient des difficultés, ce qu’il faudrait peut-être adapter, ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas dans les activités. Cet apprentissage par la pratique semble faire défaut dans leur formation.
« Il est rare d’avoir l’occasion de converser en français avec des amis et des pairs en dehors de la salle de classe. Plus important encore, il n’est pas facile de trouver un espace dans lequel je me sens à l’aise et où je ne suis pas jugé pour mes erreurs - le Club de conversation a été cet espace pour moi. »
Il était clair qu’il fallait un espace pour pratiquer le français qui ne soit pas la salle de classe, et les lieux où cette pratique est actuellement offerte à l’Université York n’étaient pas des espaces accueillants pour les candidats à l’enseignement du FLS. Pour l’un des répondants, il était important qu’un club comme celui-ci ne soit pas un espace obligatoire, car cela signifierait qu’il s’agirait d’un espace moins sûr et que cela ajouterait du stress aux étudiants. Ils préféraient qu’il s’agisse d’une activité complémentaire à participation spontanée.
Le club de conversation n’a pas semblé avoir un impact important sur l’identité des candidats à l’enseignement, si ce n’est qu’il a enrichi leur boîte à outils (CP) et développé leur spontanéité en français (CL). Ils ont dit qu’ils avaient l’impression de mieux comprendre les autres et de se sentir plus proches d’eux, mais ce n’est pas ce sur quoi leurs commentaires mettaient l’accent.
